– Cité des 687 à Verte Rive : Décrépitude générale La cité des 687 logements à Verte Rive, dans la commune de Bordj El Kiffan, est totalement délaissée par les autorités locales. Les habitants vivent au rythme d'une multitude de problèmes qui altèrent la qualité de leur vie. «Notre cité, appelée communément La Casbah, est dépourvue de toutes les commodités devant répondre à nos besoins. Quant à l'entretien des immeubles, il est totalement absent», confie une habitante. Les marchands informels, qui ont élu domicile durablement dans les venelles et les allées de la cité, laissent leurs détritus à même les trottoirs et la chaussée. Quant aux travaux d'entretien des immeubles et des espaces y attenants, les instances concernées semblent n'y accorder aucune importance. «Les devantures des immeubles sont lugubres, car la peinture n'a jamais été refaite. Des infiltrations d'eau ont à la longue lézardé les murs. Les cages d'escalier sont sombres et sales», déplore-t-elle. Outre ces problèmes, les routes de la cité foisonnent de dos-d'âne qui entravent le déplacement des voitures. «Ces dos-d'âne sont abruptes et escarpés. Ils ont été installés sans prendre en compte les normes qui sont d'usages», conclut-elle. – Cité Faïzi (Bordj El Kiffan) : La pollution de Oued El Hamiz ronge la cité Des centaines de maisons de la cité Faïzi dans la commune de Bordj El Kiffan ont été construites sur les rives de oued El Hamiz. De ce cours d'eau hautement pollué émane des nuisances qui altèrent le cadre de vie des habitants. «L'Oued doit être curé au moins une fois par an, et ce, afin de limiter les émanations d'odeur et la prolifération des insectes nuisibles, mais ce n'est hélas pas le cas, nous continuons à vivre dans un cadre pollué», confie un habitant de la cité. En ce début de la saison hivernale et malgré l'absence de chaleur, la cité est littéralement assiégée par les moustiques. «Le soir venu, nos maisons grouillent de moustiques qui envahissent le moindre coin. Les services de l'APC n'ont pas effectué d'opération de fumigation depuis des lustres», ajoute-t-il. Signalons que la pollution qui émane de oued El Hamiz touche toutes les cités et tous les quartiers que le cours d'eau traverse, à l'instar de Rouiba, Dar El Beïda, Bordj El Kiffan et Bordj El Bahri, d'où la nécessité de lancer une opération de curage qui diminuera la pollution.