Le mouvement de grève annoncé par la Coordination nationale des adjoints de l'éducation (CNAE) pour les 3 et 4 février prochain n'aura finalement pas lieu. La décision de geler ce débrayage a été communiquée hier par Mourad Fertaki, coordinateur national du CNAE et ce, lors d'une conférence de presse tenue au siège du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) à Constantine. Une décision qui fait suite à la réunion de travail s'étant déroulée mercredi dernier au ministère de l'Education, regroupant les représentants de la coordination et du syndicat avec Boubakeur Khaldi, secrétaire général du MEN. Une réunion considérée par le coordinateur national du CNAE comme un signe positif, en précisant tout de même qu'il restera vigilant car pour lui « la coordination ne se contentera pas des promesses faites et attend de la tutelle des mesures concrètes pour les revendications qui ont été recensées. Par ailleurs, il est important à nos yeux que le ministère réponde à nos doléances dans des délais acceptables et n'essaie pas de gagner du temps à travers les commissions installées afin de casser le mouvement ». Voulant tout de même positiver, M. Fertaki indique : « Une dynamique est désormais lancée et les trois commissions mixtes installées se pencheront très vite sur nos revendications. Ces commissions obéiront à un plan de travail bien défini et à des délais bien précis, cela nous rassurera que nos revendications ne seront pas noyées dans le temps… » Son optimisme cédera très vite la place à la fermeté, puisque ce dernier dira en conclusion : « Le mouvement de grève peut être repris à n'importe quel moment si nous jugeons que la tutelle n'a pas répondu à nos requêtes qui restent légitimes. »