Selon une dernière estimation de la Direction des services agricoles, 65 hectares de production de tomates ont été endommagés par les rafales de vent ayant soufflé sur les villes côtières, la semaine passée. Les plus touchées sont les cultures sous serre implantées dans la région de Breira et de Beni Haoua, à la limite avec Damous (Tipaza), lesquelles ont perdu pas moins de 1 500 chambres en plastique qui ont été complètement arrachées par les vents. Outre l'armature plastique et le film plastique, la tempête a également emporté les cultures précoces qui font la réputation de la région, devenue la principale source d'approvisionnement de la wilaya en ces produits agricoles. D'autres localités sur la bande côtière ou sur son versant sud, telles que Zeboudja, Herenfa, Decheria et Sidi Abderahamne, ont été plus ou moins touchées par ces vents qui ont soufflé à plus de 80 km/h. Cependant, les fellahs ne disposant pas de police assurances, doivent, selon la DSA, compter sur leurs propres moyens pour reconstituer leur potentiel de production et recommencer à travailler. Ces derniers s'entêtent, d'après elle, à vouloir négliger les risques qu'encourent les exploitations agricoles en refusant de souscrire à la caisse d'assurances.