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La plasticulture : côté riche, côté pauvre
Breira
Publié dans El Watan le 04 - 12 - 2006

2 000 fellahs permanents auxquels s'ajoutent 2 100 ouvriers saisonniers exploitent ces champs agricoles qui approvisionnent aussi bien la wilaya de Chlef que celles de l'Algérois, de Mostaganem et d'une partie de l'Est du pays.
La commune de Breira, à 20 km au sud de la ville côtière de Beni Haoua, offre deux visages très distincts sur le plan socioéconomique. En effet, considérée comme la zone la plus pauvre de la wilaya, elle n'en reste pas moins la principale zone de production sous serres de toute la région, avec un potentiel agricole qui s'étend à perte de vue le long de l'oued allant de Hamlil jusqu'à Damous (Tipaza), en passant par Breira. On y dénombre pas moins de 10 000 chambres en plastique, implantées sur une surface de 440 hectares que l'on irrigue des puits creusés des deux côtés du cours d'eau sus cité. La tomate occupe une grande superficie avec 200 hectares, suivie du concombre qui totalise 150 hectares. Selon le subdivisionnaire de l'Agriculture de Beni Haoua, Djelly Djelloul, le premier produit donne un rendement de 1 000 quintaux à l'hectare alors que le second en livre 1 200. Le reste de la production est réparti entre le poivron, les piments, les haricots verts, la courgette et les aubergines. Au total, 2 000 fellahs permanents auxquels s'ajoutent 2 100 ouvriers saisonniers exploitent ces champs agricoles qui approvisionnent aussi bien la wilaya de Chlef que celles de l'Algérois, de Mostaganem et d'une partie de l'Est du pays. A en croire le même responsable, le fonds pour le développement et la régulation agricole a été d'un grand apport pour le secteur, dans la mesure où il a permis, dit-il, de renforcer les investissements dans ce domaine (acquisition d'ossatures métalliques, du film agricole et des motos pompes). L'essor de la plasticulture est tel, d'après lui, que l'on envisage d'exporter ces produits agricoles dits primeurs vers des pays de la méditerranée. « Des opérateurs économiques nationaux, concernés par la question, ont effectué dernièrement des démarches dans ce sens auprès de certains de nos fellahs. Nous attendons la concrétisation de l'opération », a-t-il révélé.
Localité livrée à elle-même
Cependant, bien qu'elle soit une terre nourricière de toute la wilaya ainsi que de plusieurs agglomérations du pays, la localité de Breira reste totalement livrée à elle-même, sans les conditions élémentaires d'une vie décente. Elle demeure, notamment, particulièrement frappée par l'analphabétisme avec plus de 50% (chiffre officiel) de gens qui ne savent ni lire, ni écrire. Les plus touchées sont les filles qui doivent abandonner leur scolarité dès la fin du cycle primaire, pour une question de manque de moyens ou de mentalité propre à cette région montagneuse, selon des sources locales. Breira reste également dépourvue des réseaux d'eau potable et d'assainissement, de même que de médecins et de sages-femmes à plein temps. Les femmes accouchent souvent chez elles ou sont transportées à la maternité de la wilaya voisine de Tipaza. Ce sont là quelques exemples du sous-développement qu'accuse cette commune dans tous les domaines.


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