A la cité Belaïd Belkacem, communément appelée la cité des Orangers, le respect des lois de l'urbanisme semble être le dernier souci des habitants. En effet, la plupart des villas réalisées par l'entreprise de promotion du logement familial (EPLF) ont subi des aménagements tous azimuts. Les propriétaires s'adonnent depuis plusieurs années à des extensions à qui mieux mieux, en l'absence d'actes de propriété, et encore moins de permis de construire. Même les bénéficiaires de plate-formes ont été eux aussi « contaminés » par cette pratique. A peine érigées sur une surface de 49m2, ces plate-formes se sont transformées en peu de temps en villas avec R+2. Leurs propriétaires les vendent à 5 MDA (millions) et s'en vont construire une autre baraque dans l'espoir de bénéficier d'une plate-forme supplémentaire. Ce qui évidemment porte atteinte au plan architectural commun de la cité. Plusieurs citoyens déplorent cette situation qui ternit l'image de leur cité, disant à ce sujet : « Certains de ces habitants n'arrivent pas à concevoir qu'ils sont dans une ville et doivent se comporter en citadins ; l'absence de contrôle de la police de l'urbanisme (PUPE) a encouragé cette situation ».