A la cité Belaïd Belkacem, appelée communément la cité des Orangers, le respect des lois de l'urbanisme semble être le dernier souci des habitants. En effet, la majorité des villas réalisées par l'entreprise de promotion du logement familial (EPLF) de Annaba, qui constituent la majorité des habitations, a subi des aménagements architecturaux. Sans acte de propriété, encore moins d'un permis de construire, les propriétaires s'adonnent depuis plusieurs années à des extensions à qui mieux mieux, ce qui a porté atteinte au plan architectural commun de la cité. « C'est un esprit de bidonville qui anime ces quelques habitants. Ils n'arrivent pas à concevoir qu'ils sont dans une ville et doivent se comporter en citadins. L'absence de contrôle de la police de l'urbanisme de la commune, de la wilaya et de la police de l'urbanisme (PUPE) a encouragé davantage la situation », se sont lamentés plusieurs citoyens de cette cité.