Ces derniers, il faut le dire, ont une mainmise totale sur cette plage. Le vacancier est dès lors confronté à un dilemme : louer un parasol pour s'y installer ou partir plus loin, c'est-à-dire à l'autre bout de la plage (une demi-heure de marche). Faut-il dire que cette pratique est aux antipodes de la délibération n° 151-2004 du 16 juin 2004 de l'APC de Réghaïa ? En effet, cette décision interdit tout accaparement d'espaces sur la plage que ce soit par des clôtures de cordage ou par l'implantation de parasols. Cette décision est restée lettre morte. Comble du ridicule, c'est la même APC qui a rendu publique cette décision qui a vite transgressé sa propre loi ! D'ailleurs, même le vice-président de l'APC de Réghaïa a reconnu cette transgression. «Nous avons finalement accordé des autorisations à de jeunes chômeurs pour s'y installer en tant que loueurs de parasols», a-t-il déclaré. A qui incombe la responsabilité de cet état de fait ? La question mérite une réponse pour que les citoyens puissent reprendre possession de leur plage la saison prochaine.