Accompagné de son staff et en présence du directeur de l'action sociale, le directeur régional de l'Agence de développement social (ADS) s'est réuni, mercredi dernier, avec la quasi-totalité des présidents de l'APC et quelques associations. Cette rencontre avait pour objectifs de défendre et finaliser les projets initiés dans le cadre du développement communautaire par chaque commune, mais aussi de leur donner une forme définitive, conformément à la nomenclature établie pour un éventuel financement. Ainsi, après différents débats et interventions sur les 29 projets de réalisation et d'aménagement proposés par les 12 communes que compte la wilaya, 25 ont été éligibles et susceptibles d'être concrétisés par un financement de l'ADS, et ce à hauteur de 90%, pour une enveloppe n'excédant pas quatre millions de DA pour chaque projet retenu. Notons que l'éligibilité d'un projet et son investissement sont déterminés à partir d'une étude sociale et technique menée par les cellules de proximité de l'ADS, sur la base d'une identification sur les sites de quartiers défavorisés des villes, villages et hameaux. Avec, cependant, le concours obligatoire des populations concernées. De ce fait, le montage des projets élaborés par les APC vise principalement à une amélioration significative du cadre de vie d'une large frange de la population. Ces initiatives ont trait plus particulièrement aux réalisations de l'éclairage public, des réseaux d'AEP, d'assainissement jusqu'alors inexistants ainsi qu'aux aménagements et équipements des salles de soins situées en zones pastorales reculées. Un fait saillant reste cependant à noter sur cette rencontre importante, c'est l'absence de représentativité de la commune de Aïn Ben Khelil, très remarquée et jugée regrettable par les membres de l'ADS régionale ainsi que par le directeur de la DAS.
