L'opération, qui a été saluée par les citoyens, s'est déjà traduite sur le terrain par des résultats positifs, en ce sens qu'elle a permis de débarrasser cette agglomération d'une plaie ancienne. « Je veux redonner à la ville de Chlef son visage d'antan, mais cet objectif ne peut être atteint que par la conjugaison des efforts et la mobilisation de tous », n'a cessé de clamer le wali, M. Mahmoud Djamaa, lors de sa tournée à travers la commune et à chaque réunion avec l'exécutif et les élus locaux. Pour rappel, ce responsable avait exercé en qualité de SG de la wilaya d'Alger avant d'être promu à Chlef après les émeutes qui ont secoué la région en avril 2008. Joignant la parole à l'acte, il a constitué aussitôt une commission composée de responsables de la daïra, de l'exécutif communal, du commerce et des services de sécurité, pour la réhabilitation du centre-ville par l'éradication du commerce informel, de l'occupation illégale des trottoirs et des préaux de magasins qui ne répondent pas à l'esthétique et aux normes admises. L'opération, qui a été saluée par les citoyens, s'est déjà traduite sur le terrain par des résultats positifs, en ce sens qu'elle a permis de débarrasser cette agglomération d'une plaie ancienne qui avait défiguré fortement le visage de ce grand carrefour régional. Problème de saleté « Pourvu que cela dure », pouvait-on entendre ici et là après l'aboutissement de ce qui relevait de l'impossible pour des raisons évidentes. « Oui, l'opération ne s'arrêtera pas et sera menée à terme », répond-il à ceux qui en doutaient. Il lance aussi une vaste action de réhabilitation des espaces verts et de reboisement du centre urbain, lequel offrait un visage de désolation dans le domaine. Là aussi, les travaux sont en cours et se sont déjà matérialisés par la remise en l'état du couvert végétal de plusieurs carrefours et cités d'habitation. Reste cependant le problème de saleté et de routes et trottoirs dégradés, qui revient sans cesse dans les revendications et discussions des Chélifiens. Dans ce cas, le wali n'a guère apprécié, nous dit-on, que les travaux de rénovation du réseau d'AEP de toute la commune soient lancés à partir des cités périphériques. « On aurait pu commencer par le siège de la commune afin de permettre le lancement des travaux de revêtement de la voie et de réfection des trottoirs », aurait-il déclaré. Puisque la nouvelle équipe dirigeante a été mise devant le fait accompli, il va falloir, nous dit-on, colmater les brèches en attendant le grand remue-ménage.