Depuis le démarrage du chantier de creusement de la trémie, qui devrait réguler le trafic au niveau du carrefour de la CIA, c'est tout le réseau routier urbain qui se trouve totalement congestionné. Les embouteillages ont affecté jusque et y compris des quartiers forts éloignés du chantier. Même le grand périphérique, qui ceinture la ville en passant par El Arsa et le quartier du port n'a pas échappé à ce phénomène totalement insoluble par les urbanistes dont la discrétion n'est pas du tout du goût des usagers. Malgré un important redéploiement des agents de la circulation, ces derniers ne peuvent que constater les désagréments causés aux automobilistes, sans pouvoir les soulager. Alors que les travaux confiés à une entreprise publique avancent à un rythme soutenu, personne ne sait quand ce calvaire prendra fin. Ce mal nécessaire aurait été moindre si les responsables avaient pris le soin de faire une véritable étude du réseau urbain disponible et de l'adapter à la nouvelle réalité née de la fermeture du boulevard Ould Aïssa au niveau du chantier. Qu'en sera-t-il lorsque ce point de passage encore disponible sera totalement fermé pour entamer la dernière phase de construction de la trémie ? Nul n'ose imaginer les désagréments qu'il faudra surmonter lorsque l'ensemble du trafic sera détourné, ni le temps que cela prendra. Car, sans un esprit imaginatif et des décisions courageuses, c'est un véritable poumon qui sera mis hors service, ce qui causera d'insoutenables désagréments aux usagers.