Trois étudiants, victimes de l'incendie qui a pris dans une chambre de la résidence universitaire des 500 lits, ont été évacués vers l'hôpital d'El Tarf dans la nuit de lundi à mardi. Selon les médecins, ils souffrent de brûlures au deuxième degré mais leur vie n'est pas en danger ; l'un d'eux est resté en observation pendant 48 heures. Cet accident serait dû à l'utilisation d'une résistance électrique. Suite à cela, les étudiants des résidences, emmenés par leurs 9 organisations estudiantines, ont immédiatement fermé les accès aux deux campus après avoir coupé la circulation qui a été rouverte dès l'intervention des forces de sécurité. « Encore ! », disent les gens lassés par ces arrêts de cours répétitifs dont le dernier date de moins de 15 jours. Les étudiants étaient très irrités en découvrant que les extincteurs n'étaient pas fonctionnels au moment de s'en servir. Cela ne se serait pas produit si le chauffage fonctionnait dans les chambres. Les responsables de l'ONOU n'étaient pas présents à El Tarf pour nous donner de plus amples explications. Les étudiants, qui opposent une obstination inhabituelle, ont l'intention de maintenir leur « barrage » jusqu'à ce qu'ils soient « entendus par le ministre ». Par ailleurs, les travailleurs du centre universitaire ont procédé à un arrêt de travail pour protester contre un déplorable incident qui a opposé un travailleur à un responsable. Mais là, c'est plutôt la sagesse qui l'a emporté car les parties en conflit, la direction du centre et le syndicat, ont décidé de se rencontrer pour en discuter.