Les membres du conseil national de la section syndicale de la formation professionnelle, réunis jeudi à Alger, ont dénoncé le retard mis par les pouvoirs publics dans la promulgation du statut particulier des fonctionnaires de la formation professionnelle. Les syndicalistes de la formation professionnelle n'ont pas manqué, lors de cette rencontre, où il a été décidé du renouvellement du bureau national de leur organisation, de faire part de leurs « inquiétudes » quant à l'avenir qui sera réservé à leur profession. C'est ainsi que les membres de cette organisation, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), insistent pour que leur statut soit promulgué, car, précise le président de ce syndicat, Mustapha Atoui, « celui-ci (le statut donc) va permettre l'ouverture du dossier des primes ». Par ailleurs, ce qui inquiète surtout ces fonctionnaires, ce sont, comme tient à le souligner M. Atoui, « des rumeurs qui font état du classement des professeurs d'enseignement professionnel (PEP) à la 10 ». Si tel est le cas, avertit notre interlocuteur, « le PEP va se retrouver inférieur à l'instituteur ». M. Atoui estime que « c'est une aberration, car le PEP d'avant était mieux classé qu'un instituteur ». Les fonctionnaires de la formation professionnelle revendiquent également à ce que la prime de rendement et l'IAPP soient calculés en fonction du nouveau salaire de base. Tout en se donnant rendez-vous pour la fin du mois de mars prochain pour faire le point sur ces doléances, ces fonctionnaires ont dit souhaiter que « l'administration nous écoutera d'ici là ». Sans omettre d'avertir que, dans le cas contraire, la base décidera des actions à entreprendre.