Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) dénonce, dans un communiqué rendu public hier, les « manipulations » dont il fait l'objet et qui se sont « infiltrées » jusqu'au sein même de l'organisation. A l'issue de son conseil exécutif qui s'est déroulé les 20 et 21 janvier et après « étude et analyse de la situation qui prévaut » dans un souci permanent de « continuité et de la défense des droits matériels et moraux des fonctionnaires et travailleurs », l'activité syndicale de plusieurs adhérents soupçonnés de ne pas avoir respecté les mots d'ordre de la formation syndicale a été gelée, et ce, jusqu'à leur comparution devant le conseil de discipline. Des poursuites judiciaires ont même été entamées à l'encontre de certains d'entre eux. De même, toujours dans l'optique de « relever le défi existant dans le secteur de la Fonction publique, tout particulièrement en ce qui concerne le retard accusé quant à la promulgation des statuts particuliers et du régime indemnitaire, ainsi que la problématique du dossier de retraite anticipée », Felfoul Belkacem est maintenu au poste de secrétaire général du Snapap, et ce, jusqu'à la tenue du 6e congrès ordinaire.