Combien fut grande la déception des 14 postulants, inscrits au concours lancé par la formation professionnelle, pour l'unique poste de professeur en stylisme et modélisme, qui s'est déroulé au mois de novembre dernier à Didouche Mourad ! En effet, bon nombre d'entre ces postulants ont, dès l'annonce des résultats, adressé des recours dûment établis à l'endroit du responsable en charge du dossier au niveau de la direction de wilaya de la fonction publique, non sans dénoncer, énergiquement, des pratiques bureaucratiques honteuses. Les critères exigés pour l'inscription au concours imposent aux candidats un certificat d'équivalence, lequel n'est délivré que par les services de la fonction publique, sur la base d'un certificat de 3e année secondaire (terminale), requis pour l'obtention d'un certificat de technicien supérieur à la formation professionnelle (TSFP), indispensable pour participer à ce concours. Les candidats, dépités, signalent que « la personne retenue pour le poste a été désignée bien avant le concours, et en plus, n'ayant même pas le niveau de 3e AS ». Cependant, ceux et celles ayant intenté des recours, ont été mis devant le fait accompli par les responsables de la fonction publique qui leur ont répondu de manière « peu convaincante, présomptueuse même » que « le dossier de la lauréate du concours est exempt de toute anomalie ou autre observation », allant jusqu'à ajouter que « le poste aurait dû être attribué à celle-ci l'année dernière déjà ». Bien avant l'organisation dudit concours, « les rumeurs allaient bon train quant à la probable attribution d'office du poste à la personne contestée », nous disent les postulants désabusés par ce leurre, que l'administration, « confinée dans des pratiques de népotisme et autre clientélisme, en arrive à commettre, organisant même des injustices graves, scandaleuses ». Ils interpellent les responsables, notamment le directeur général de la fonction publique et le wali, pour mener une enquête sur cette affaire et stopper ces mascarades de concours, afin que cessent ces pratiques qui creusent chaque jour un peu plus le fossé entre les citoyens et l'administration. Seront-ils écoutés ?