Ils seront plus de 700 détenteurs d'une licence en littérature arabe à présenter leur candidature au concours de magistère qui s'est déroulé dimanche 30 octobre 2006 au niveau du campus de Salamandre. Cette affluence inattendue s'explique par le nombre considérable de détenteurs de diplôme dans cette filière pour lesquels ce concours est considéré, à juste titre, comme une chance unique. En effet, rien qu'au titre de la faculté des lettres de Mostaganem, ils sont pratiquement plus de 400 à quitter chaque année les bancs de l'université avec en main un diplôme et beaucoup de désespérance. En l'espace de 4 années, c'est le premier magistère qui est ouvert à l'intention des licenciés en littérature arabe. C'est l'option « analyse du discours pragmatique » qui aura drainé le plus grand nombre de candidatures avec plus de 380 concurrents avec seulement 10 postes ouverts. Elle est suivie de l'option « Phonétique et lexicologie » qui offre 6 postes et qui aura drainé pas moins de 210 candidatures. La « Littérature Comparée » n'aura drainé que 74 postulants pour 6 postes. Avec un total de 22 postes, le département de littérature arabe, qui possède une annexe à Relizane que fréquentent plus de 700 étudiants, n'est pas au bout des ses peines. Avec seulement quatre enseignants de rang magistral- dont un seul professeur- ce département tourne avec un effectif de 48 enseignants permanents. Ce qui l'oblige à faire appel à des collaborateurs extérieurs. D'où le recours à une formation post-graduée afin de combler une infime partie du déficit.