En grève de la faim depuis le début de mois courant, les membres du comité d'étudiants du département de langue et littérature françaises à l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, ont suspendu, leur action. Aussi, leurs camarades qui ont gelé les cours et TD ont repris les études. Mais, la protestation continue. C'est-à-dire, les grévistes occupent toujours le bureau du chef du département. Cela, indique Youcef Rekaï, l'un gréviste de la faim, afin de « concrétiser les préalables discutés avec les responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ». Ainsi, lors de l'assemblée générale, qui s'est tenue mardi dernier au niveau de l'auditorium du campus Hasnaoua, et ayant regroupé le recteur de l'UMMTO, les enseignants, le coordinateur national du CNES et des représentants des étudiants, une commission de médiation a été mise en place, sur proposition des étudiants. Celle-ci a été installée dans le souci de trouver une issue à la crise. Selon la même source, cette commission présidée par le Pr Mohamed Dahmani, est composée de cinq enseignants universitaires et trois représentants des étudiants du département de français. Depuis mercredi dernier, des réunions (de la commission de médiation) ont eu lieu au niveau dudit département. Ces rencontres seraient sanctionnées par un rapport détaillé sur la situation qui prévaut au sein du département en question. Ce document devrait être remis à toutes les instances pédagogiques de l'UMMTO. Faut-il signaler aussi qu'une délégation des membres du comité du département de français a été reçue jeudi dernier, par le ministère de l'Enseignement supérieur, indique Youcef Rekaï, qui ajoute que les doléances des étudiants ont été transmises et des éclairages concernant la gestion des établissements universitaires ont été apportés par des responsables de la tutelle, qui ont promis d'engager une inspection sur le terrain. En outre, le responsable à la formation doctorale au niveau du ministère de tutelle, a promis aux étudiants la réouverture de l'école doctorale, d'ici la fin de l'année universitaire (au mois de juin), s'il y a un état d'avancement des soutenances.