Et malheur à celui qui s'aventure à longer ladite rue au milieu des salves des produits pyrotechniques que le réseau des nababs de containers réussissent, comme chaque année, à en faire leurs choux gras. Une activité florissante qui rythme le pouls de cette voie non sans générer aussi des rixes et autres esclandres entre revendeurs et jeunes délinquants. Dans la foulée, plusieurs accidents ont été enregistrés ces derniers jours. Outre les pétards, les fusées et autres feux de Bengale ramenés du Pakistan, de Chine et d'Espagne, des «joyeusetés» d'un mauvais goût achalandent les étals : les double bombes à 350 DA que des énergumènes font exploser au passage des gens, ce qui a causé nombre de blessés sans compter les désagréments de nuisance acoustique et autres agressions et vols à l'esbroufe.