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Le processus prévu par la loi est bloqué
CONTRÔLE TECHNIQUE AUTOMOBILE
Publié dans El Watan le 17 - 01 - 2005

Démarré sur les chapeaux de roue en 2003, le contrôle technique automobile connaît actuellement un certain essoufflement qui pourrait être à terme très préjudiciable à la profession et notamment aux sociétés de contrôle qui ont consenti de lourds investissements.
L'entreprise publique Contrôle technique automobile (COTA) qui a développé à coups d'investissements onéreux un réseau de stations couvrant une vingtaine de wilayas est sans doute celle qui est la plus vulnérable au rétrécissement du marché engendré par la concurrence déloyale, mais surtout par l'arrêt du processus de contrôle automobile que les pouvoirs publics se devaient d'étendre conformément à la loi à l'ensemble des véhicules de tourisme. Il faut, en effet, savoir que par souci pédagogique, le ministère des Transports a dérogé à la loi en confinant l'obligation de contrôle technique aux seuls véhicules de transport à activités réglementées (transports de voyageurs et de marchandises). Les exigences de contrôle ne portent de surcroît que sur trois points au lieu des sept conditions arrêtées par la loi pour autoriser la circulation d'un véhicule. On comprend alors que l'entrée en vigueur pleine et entière de la loi relative au contrôle technique automobile soit souhaitée par tous les professionnels en activité qui attendent un élargissement conséquent de leurs parts de marché. L'extension de l'obligation de contrôle à l'ensemble des véhicules de tourisme devrait en effet porter le nombre de véhicules qui en sont assujettis de 700 000 à pas moins de 4 millions. De par son importance, le marché algérien du contrôle automobile permettrait à la centaine d'opérateurs, actuellement en activité, de travailler à l'aise et aux quelques sociétés de contrôle qui, à l'instar de l'entreprise COTA, ont consenti de lourds investissements (plus de 500 millions de dinars investis et 500 emplois créés), de rentabiliser leurs équipements et pourquoi pas, d'étendre leur réseau sur tout le territoire national, y compris les zones du Sud. C'est d'ailleurs dans cette perspective que l'entreprise COTA a mobilisé de gros investissements qui seraient payants en retour par l'accaparement au minimum de 50% du marché, que la mise en œuvre de la loi sur le contrôle technique automobile devrait ouvrir dès cette année. L'importance de ses équipements (21 stations) et de son encadrement (200 ingénieurs et TS) est de nature à garantir l'atteinte des objectifs qu'elle s'était fixé. La crainte des professionnels du contrôle automobile et sans doute plus encore celle de l'entreprise COTA est de voir le processus d'élargissement promis par les pouvoirs publics bloqué cette année encore, dans l'état où il se trouve actuellement. Cela serait périlleux pour son activité qui se réduit aujourd'hui - à peine 17% du marché - alors qu'elle est dimensionnée pour au moins 50%, et ses projets d'investissement qui s'en trouveraient compromis, avec tout le lot de licenciements et de fermetures de stations que ce blocage pourrait engendrer. D'aucuns, parmi les opérateurs les plus sérieux de la profession évoquent de ce fait l'urgence d'élargir au plus tôt le contrôle technique à l'ensemble du parc roulant, non seulement pour mieux sécuriser les véhicules en circulation, mais aussi pour mettre fin aux graves dérives (octroi de PV de complaisance, émission de faux PV, etc.) auxquelles s'adonnent de plus en plus de concurrents en manque de plan de charge.Le ministre des Transports garant de l'application de la loi sur le contrôle technique automobile est à ce titre vivement interpellé.

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