Sonatrach est en quête de partenaires pour investir dans les énergies nouvelles. C'est ce qu'a laissé entendre hier le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, à l'issue de la première réunion du sous-comité algéro-britannique pour les questions économiques, commerciales et financières. « Nous avons débattu de cette question avec nos partenaires britanniques. Notre offre concerne les deux volets gestion et équipements et nous allons, peut-être, nous lancer dans un partenariat puisqu'ils deviennent parmi les grands fabricants d'équipements et de machines nécessaires pour les investissements dans les énergies nouvelles », a déclaré M. Temmar. De son côté, le ministre britannique du Commerce et de l'Investissement, Lord Davies of Abersoch, a déclaré que son pays souhaite diversifier ses investissements en Algérie et le secteur des énergies renouvelables « offre d'énormes opportunités pour les investisseurs britanniques ». Le Royaume-Uni reste l'un des plus grands investisseurs étrangers dans le domaine des hydrocarbures en Algérie. Le montant global des investissements britanniques dans notre pays s'élevait à plus de 5 milliards de dollars l'année dernière, injectés essentiellement dans le secteur des hydrocarbures. « Les compagnies britanniques se sont déjà mises à explorer un nombre d'opportunités afin de mettre leur expertise au service de plusieurs autres secteurs. Des hommes d'affaires britanniques auront à se déplacer en Algérie bientôt pour débattre de ces opportunités », soutient dans la foulée le ministre britannique. Et d'ajouter : « Nous devons œuvrer et s'investir davantage dans le renforcement du commerce bilatéral entre nos deux pays. Il y a encore un énorme potentiel à développer. » Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a évalué à 2,7 milliards de dollars d'échanges commerciaux entre l'Algérie et le Royaume-Uni pendant l'exercice 2008. Les exportations du Royaume-Uni vers l'Algérie se chiffraient à 300 millions de dollars en 2007 et durant la même période, les exportations algériennes vers le Royaume-Uni ont atteint 1,5 milliard de dollars. Les exportations du Royaume-Uni vers l'Algérie ont augmenté de 60% entre 2006 et 2008. Néanmoins, deux accords devraient être signés par les deux pays pour les besoins d'encadrement de l'investissement. L'un porte sur la non-double imposition et l'autre sur la garantie de l'investissement. Cette question reste encore en suspens. Selon le ministre britannique, les deux pays vont continuer à étudier la possibilité d'un accord sur la non-double imposition. M. Temmar a exposé, quant à lui, la politique du gouvernement en matière d'investissement.