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loi du 23 février 2005
Publié dans El Watan le 28 - 07 - 2005

Cette commission mixte, une fois installée, s'échinera à «évaluer» cette loi controversée et contestée par l'Algérie.
La proposition a été faite, mardi, par Philippe Douste-Blazy, ministre français des Affaires étrangères. Elle est à même de «réchauffer» les relations entre les deux pays en perspective de la signature d'un traité d'amitié. «Je souhaite qu'il y ait une commission d'historiens mixte, algériens et français, qui puissent se réunir, travailler ensemble, en toute indépendance, pour, justement, nous faire une proposition sur cela», a déclaré Philippe Douste-Blazy, l'un des instigateurs de cette loi. Pour lui, «Il n'y aura jamais d'histoire officielle en France».
La loi sur le «rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord» porte «reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés». Elle recommande aux enseignants français d'histoire de mettre en valeur, dans les programmes scolaires, «les sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires et de leur accorder la place éminente à laquelle ils ont droit». Cette loi a été proposée en 2003 par le député de l'UMP, Jean Leonetti, et le ministre Philippe Douste-Blazy. Ce dernier a déclaré au journal Le Monde, après l'adoption de la loi par le Parlement français le 23 février 2005, qu'«il faut bien en comprendre la portée et ne pas déformer ses intentions. Il y a en France une mémoire des souffrances, mais aussi une mémoire de tout ce que des générations de Français d'Algérie ont pu accomplir dans ce pays aux côtés du peuple algérien». M. Douste-Blazy trouve, en outre, qu'il «a une portée plus large, puisqu'elle concerne la situation générale de tous les Français rapatriés de la France d'outre-mer et qu'elle vise d'abord des dispositions financières et budgétaires qu'ils réclamaient depuis longtemps».
Il avait aussi dit que dans son article 4, cette loi aborde «la question du travail de mémoire en laissant la responsabilité première en ce domaine aux chercheurs, historiens et enseignants dans la pluralité et l'objectivité des points de vue. Il n'y a jamais eu en France d'histoire officielle ; il n'y en aura jamais.» Selon lui, ce sont les historiens des deux pays qui doivent mener par eux-mêmes et en commun ce travail de mémoire, ce qui est, à ses yeux, d'une «dimension essentielle de la relation que la France souhaite poursuivre et renforcer avec le peuple ami algérien à travers, notamment, le traité d'amitié qui doit être signé cette année». Il est à rappeler que plusieurs voies en Algérie et en France, notamment des historiens, se sont élevées contre cette loi.
Le FLN a dénoncé le 2 juin 2005 ce texte qui «consacre une vision rétrograde de l'histoire», tout en ajoutant que cela pourrait «remettre en cause le processus largement entamé, sous l'impulsion des Présidents Bouteflika et Chirac, de la difficile refondation des relations entre l'Algérie et la France».
L'ONM a également dénoncé cet «amalgame entre la guerre d'agression coloniale et la lutte légitime de libération». Le Président Bouteflika a, pour sa part, déclaré le 29 juin 2005, que cette loi «représente une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme», avant de rebondir, le 2 juillet, en disant qu'elle est «loin d'être innocente».
Les propos du Président étaient forts et ne souffraient aucune ambiguïté. Et depuis, les relations bilatérales entre la France et l'Algérie sont plongées dans le froid.
Le Parlement algérien a qualifié, de son côté, le 7 juillet courant, cette loi de «précédent grave».
Pour l'ambassadeur de France en Algérie, il ne s'agit que d'«un sous-amendement présenté tard dans la nuit en présence de peu de députés à l'Assemblée nationale française». Il est à souligner que le PS a demandé au Parlement français d'amender cette loi.


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