Le président du mouvement Infitah (ex-MNJA), Omar Bouacha, a déclaré hier, à partir de Guelma, lors d'un meeting avec sa base militante, que son dossier de candidature à l'élection présidentielle, prévue le 9 avril prochain, a été rejeté injustement par le Conseil constitutionnel. Il martèlera à ce sujet : « La liste des candidats connue aujourd'hui avait été arrêtée bien avant le dépôt de ma candidature. » Désappointé à plus d'un titre, on lui posera la question de savoir s'il invite les Algériens à voter ou à bouder les urnes le jour du scrutin. Bouacha répondra clairement : « Si les citoyens veulent voter, je ne serais pas leur porte-parole, qu'ils fassent comme bon leur semble. » Notons, enfin, que le président de ce mouvement déplore qu'en sa qualité de partenaire politique, il n'a jamais été consulté lors des décisions, grandes ou petites soient-elles.