Les membres de la coopérative immobilière des fonctionnaires de la wilaya, montée en 1983 et implantée dans la cité Mangin dans la ville de Béjaïa, s'insurgent contre l'autorisation de la construction d'un projet immobilier privé sur un terrain mitoyen. Le président de l'association, M. Khellil Boudrioua, exhibe tout un dossier constitué autour de la réprobation développée. Un courrier est adressé aux autorités, à la DUCH, l'administration forestière et aux Domaines. Les membres de la coopérative dénient toute appartenance de l'assiette, acquise par la promotion, au domaine privé avec qui la transaction est réalisée. La protestation s'appuie principalement sur un extrait du plan cadastral qui mentionne, pour entité prévalant sur ledit terrain, le parc national de Gouraya. Et, autre précision apportée, le procès verbal de la commission de choix de terrain réunie à la création de la coopérative des fonctionnaires de la wilaya inscrit-elle pour toujours la délimitation Nord du périmètre la mention : « la montagne de Gouraya ». Le directeur du PNG, le parc national de Gouraya, ne l'entend pas de la même oreille. La carte annexée au décret de création en 1984 du parc trace la limite Sud de son territoire au dessus de la parcelle en litige. Le PNG, selon son directeur, M. Mahmoudi, avait engagé « depuis un bon moment » un expert foncier pour la délimitation de tout le domaine forestier passé bien du parc. Il aurait donc procédé par « une urgence », celle de poser matériellement la délimitation du coté du terrain mis à l'index. Agissant dans un intérêt partagé avec la conservation des forêts, le bornage effectué permet donc de « récupérer » la partie domaniale occupée par le promoteur et ce qui reste de la parcelle en question, conclut M. Mahmoudi, relève de la propriété privée.