Trois rencontres professionnelles ont émaillé le 10e Salon international du livre d'Alger cette semaine. La première a réuni, samedi dernier, le Syndicat professionnel du livre (SPL), présidé par Radia Abed, le Syndicat des éditeurs algériens (Snel), présidé par Mohamed Guerfi, et la Centrale de l'édition, organisme français dont la vocation est de développer l'activité exportatrice de ses membres. Il a été question, lors de cette rencontre, de l'étude des modalités de la création d'une «centrale» pour la distribution du livre en Algérie, indique-t-on. La présidente du SPL a relevé l'expérience de cet organisme dans le chapitre de la distribution et du recouvrement La deuxième rencontre a réuni les syndicats algériens SNEL et SPL et l'Union des éditeurs tunisiens. La session a porté sur les modalités de coopération entre les syndicats des deux pays, notamment dans le domaine de la coédition et de la cession de droits, ainsi que le projet de création d'un pont de distribution à double voie entre les deux pays. Un échange très enrichissant, a estimé Radia Abed, qui a permis à la partie algérienne de s'instruire sur le modèle tunisien concernant la politique du livre. Le Salon a permis aux acteurs algériens de se réunir avec les représentants du Bureau international de l'édition française (Bief), qui a marqué sa présence à ce Salon avec 50 éditeurs français. Ces session ont permis la mise au point des programmes de séminaires en cours jusqu'à 2006 concernant la formation des éditeurs et des libraires.