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Commune de Ath Mansour (Bouira) : Agressions multiples sur les cours d'eau
Publié dans El Watan le 11 - 03 - 2009

L'oued Amarigh, qui prend sa source dans les Bibans dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, est dans un piètre état au niveau de la région est de Bouira où il longe la commune d'Ath Mansour.
A Azrou Kellal précisément, il fait l'objet d'un pillage de sable qui ne connaît pas de répit. Un important dispositif mécanique s'y déploie pour effectuer une incessante opération d'excavation à la conquête de sable et autres gravats utilisés dans le bâtiment. L'oued subit une véritable saignée de ses alluvions au point où il devient méconnaissable. Les objectifs de production obéissent à une boulimie de gains des exploitants que rien ne semble rassasier. Il est à se demander si le dégarnissement du lit du cours d'eau ne portera pas irréversiblement les stigmates de la destruction humaine. Autres sources de pollution pour cet oued devenu un réceptacle à toutes sortes de déversements de produits polluants et toxiques. Cela commence par les eaux usées des villages avoisinants jusqu'aux déchets industriels et débris de construction. En ce moment, ses eaux sont transformées en une marée noirâtre à cause des déchets des huileries qui y sont jetées par les propriétaires, à défaut de préconiser des voies de drainage adéquates et des bassins de décantation conformément aux normes environnementales.
Enfin il est à craindre la pollution des points d'eau et des nappes phréatiques, quand on considère la prolifération des décharges incontrôlées. A quelques kilomètres plus à l'ouest, l'oued salé, comme son nom l'indique, se jette dans l'oued Sahel lequel n'est pas du tout épargné par une pollution tout azimut. Depuis Bouira et bien avant, il reçoit les égouts de toute la wilaya. A Ath Mansour, où on a eu les plus beaux vergers de pêches durant les années 60 et 70, ceux qui ont toujours vécu d'une agriculture de subsistance déplorent que les sablières et les eaux usées aient donné l'estocade à l'activité agricole. Ces paysans évoquent en effet soit le tarissement des ressources hydriques, lié à l'intense activité d'excavation, soit à la pollution des eaux contenues dans le sous-sol. Dans un récit poignant, les uns et les autres s'entendent à dire que la région est touchée de plein fouet par un fort déclin du travail de la terre qui leur garantissait jadis de vivre des produits oléicoles, arboricoles, maraîchers et d'élevages. Les agressions multiples subies par l'oued se sont donc soldées à la longue par un déclin palpable dans la capacité de la terre à produire sur toute la rive du cours d'eau malmené. Ainsi, et à moins de l'implication de l'école, des collectivités locales, des services de sécurité pour vulgariser, informer et dissuader, les oueds autrefois poissonneux et édens de repos et de plaisir resteront convoités par les pollueurs et destructeurs de tous bords.


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