Apport n Les précipitations sur le massif de la Sebkha (Tamellaht), Ath Mansour, Béni Ouaggag (dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj) sont acheminées par les rivières de sebkha et de Sidi Aïssa au niveau d'Ighrem et Ahnif pour se déverser dans la Soummam. Le plus grand cours d'eau qui gonfle la Soummam à souhait est, sans aucun doute, l'Assif Amarigh qui prend sa source dans les Hauts-Plateaux de Bordj Bou-Arréridj. Assif Amarigh qui suit le défilé des gorges des Portes de Fer, entre en contact avec la Soummam au niveau de la localité de Béni Mansour. Assif Amarigh, au début de son cours, 4 km avant la localité d'El-Achir (BBA), a pour nom Oued Messissi. Il reçoit les eaux du versant nord du mont Mansourah (1 862 m d'altitude) et du mont Chokchott (1 832 m). La moyenne Soummam est alimentée sur sa rive droite par l'imposant cours de Bousellam. Sur le lit en aval de celui-ci, en face de la ville d'Akbou, est construit le barrage de Tichy Haf dont les travaux de transfert d'eau sont en cours de réalisation. Le Bousellam plonge dans la Soummam juste après la grande boucle sinueuse de la station thermale de Hammam Sidi Yahia. Il reçoit sur son flanc ouest une autre grande rivière, Assif Almaïne, et d'autres branches plus modestes comme les cours de Boutouab et Galaâ. A l'approche de l'embouchure de la Soummam, viennent s'ajouter d'autres talwegs de moyenne importance comme Assif Amassine, qui prend naissance à Adrar Takintoucht drainant les villages de Feraoun, Tifritine et Khelil. Le dernier cours d'eau de cette rive – qui se jette directement dans la Soummam – est l'oued Amizour qui a pour sources principales Souk Tléta et Barbacha. Le cours de Bousellam prend naissance sur le mont Boutaleb qui fait partie de la chaîne du Hodna. Il draine la plaine de Sétif et reçoit les apports de Djebel Megris (nord de Aïn Abassa). Le mont Megris et son prolongement vers l'ouest, le mont Hanini, forment une ligne de partage des eaux entre le bassin de la Soummam et le bassin de l'Agrioun. Ici, le Bousellam évolue exactement sur les Hauts-Plateaux de Sétif. Il arrose les localités de Salah Bey, Aïn Oulmane, Mezloug et Hammam Ouled Yelles. Entre Aïn Taghrout et Mahdia, est édifié le barrage de Aïn Zada, bien visible à partir de la RN5. La pente du terrain y est trop faible ; parfois, elle est nulle. L'écoulement de l'eau est assuré par la vitesse initiale acquise lors de la chute des reliefs de Boutaleb et de la région sud de Aïn Lekbira. Après le barrage de Aïn Zada, le Bousellam entre dans les falaises de Hammam Guergour, à l'ouest de la ville de Bougaâ. La ligne de crête de Djebel Ras El-Hadj, sur les hauteurs de Tala Ifassène, trace la limite nord entre la Soummam et l'Agrioun. À la sortie de Bougaâ, le Bousellam est traversé par la RN74 (reliant Takariets à Sétif) ; puis, il aborde la région de Beni Ourtilane d'où il prend une direction franche vers l'ouest. Il continue sur Taghits Ighil, et c'est près du village de Tansaout qu'il reçoit un autre affluent sur sa rive gauche, Assif Almaïne. Ce dernier prend naissance dans la région de Sidi M'barek (wilaya de BBA), passe dans les bas fonds de Bordj Zemmoura en recevant les apports venus du versant sud de Hammam Guergour. Almaïne continue à tracer ses méandres abrupts vers Guenzet qu'il laisse sur sa droite et pique vers la localité d'Almaïne située sur la rive gauche du cours d'eau. À la sortie d'Almaïne, ce cours d'eau voit son destin se mêler à celui de Bousellam, puis, cinq kilomètres après, à celui de la Soummam.