Après le glissement de terrain qui s'était produit dernièrement à l'avenue Ziroud Youcef (La Résidence) et qui avait occasionné une grande frayeur au sein de plusieurs locataires des immeubles, les autorités locales qui s'étaient alors déplacées sur les lieux, entendent fermement remédier à cette désolante situation. Ainsi et après l'évacuation dans l'urgence et par mesure préventive de sept familles dont les appartements semblaient plus ou moins présenter un risque, l'ensemble des autorités locales et des élus s'était de nouveau déplacé sur les lieux dimanche dernier afin de s'enquérir sur site de l'avancement des travaux préconisés pour « sécuriser » le talus, sujet à un important effritement. La première démarche décidée consistera d'abord à déblayer les amas de pierres qui jonchent une partie des étages inférieurs. Cette opération allouée à une entreprise privée devrait, selon les déclarations du directeur du CTC, s'achever dans un délai d'un mois au grand maximum, suite à quoi, le CTC entamera une étude plus approfondie, afin de décider des recommandations à suivre. L'hypothèse de l'aménagement d'un nouveau mur de soutènement, pour stabiliser le talus et remplacer l'ancien mur tombé, paraît a priori inéluctable. Au sujet de la persistance du risque, le directeur du CTC estime que pour limiter le danger, il faut assécher le talus. « Des mesures urgentes ont déjà été prises en supprimant les écoulements d'eau en amont », dira-t-il pour être par la suite relayé par le vice-président de l'APC qui confirmera que la conduite d'eau située dans les logements des hauteurs du talus a été sectionnée. Cette conduite qui fuyait serait l'une des causes de l'éboulement, d'autant plus que la nature géologique du talus est schisteuse dans sa majorité. Cependant, il serait utile de mentionner que le talus était jadis parsemé d'arbustes, de figuiers..., mais au début des années 1990, une grande opération de nettoyage avait été décidée par les services de la commune. Devant l'absence d'un contrôle rigoureux, les entreprises privées chargées de mener à bien cette opération ne s'étaient alors nullement gênées d'opérer un débroussaillage sauvage sans aucune norme afin de gonfler le volume de travail affecté. Tout ce qui les intéressait, c'était de bénéficier de la plus grande superficie à travailler quitte à s'attaquer aux arbustes. A l'époque déjà, on offrait 200 DA pour chaque mètre carré traité.