De l'extrême Sud-Est à l'extrême Sud-Ouest, après un périple d'environ 2 000 km, les représentants de Ouargla ont présenté un aperçu du riche patrimoine culturel que recèle leur wilaya pour, durant une semaine, permettre aux Tindoufis de l'apprécier à sa juste valeur. Cette richesse, on l'a découverte dès la visite de l'exposition, mercredi passé, avant l'ouverture officielle par le wali de Tindouf de la semaine culturelle de Ouargla. En témoignent la variété des produits artistiques, des costumes, de la tapisserie, des produits de beauté, des encens, des sucreries et autres breuvages médicinaux à côté des photos de monuments de différentes architectures, des ksour, des gravures rupestres ainsi que des documents historiques bien conservés dont un manuscrit de l'Emir Abdelkader. Apparemment, et sans pour autant diminuer des spécificités des cinq autres wilayas qui l'ont précédée, Ouargla fait cas de figure en la matière. De l'exposition à la salle de cinéma juste à côté, c'est de nouveau une variété de styles qui confirme cette richesse : « daniden », « karkabou », « zorna », chanson tamazight, poésie et la vedette, sans conteste, le comédien Sahraoui « Hendou ». Un jeune chanteur tamazight La salle comble, qui a vibré avec les différentes troupes et les pas de danse qu'ont accomplis dans une symbiose parfaite le jeune chanteur tamazight et un vieux Tindoufi, fera dire au commissaire du festival local de Ouargla : « Il n'y a que la culture pour établir ces liens ». Le wali avait, auparavant, dit que la culture était oubliée mais que l'Etat s'en est préoccupé et « c'est son devoir ». La direction de la Culture de Tindouf a programmé, pour l'année 2009, six autres semaines culturelles.