Les services de la Protection civile n'ont eu à déplorer aucune victime ni des dégâts matériels, même dans les habitations précaires. Leur intervention s'est effectuée dans le cadre de leurs activités ordinaires. Néanmoins, le problème auquel sont confrontés les citoyens demeure l'absence d'un système d'évacuation des eaux pluviales qui, lors des intempéries, inondent les places et la plupart des principales artères de la ville, obligeant les piétons à emprunter les trottoirs et passages étroits pour éviter la boue qui salit l'environnement. Toutefois, les fortes averses ne sont pas appréhendées par les habitants de plusieurs quartiers, car elles transforment les rues non bitumées en des passages fangeux. Seuls les riverains de l'oued Béchar (13 km) exultent à l'arrivée des intempéries, car ses crues neutralisent pour quelque temps les odeurs nauséabondes qui jaillissent des profondeurs des canalisations enfouies sous le lit de la rivière.