A l'étranger, ils bataillent pour réduire l'émission de dioxine provenant de la combustion de déchets ménagers ou hospitaliers. Ici on les hume quotidiennement. On fait plus que les humer, on les respire. Et dire qu'à l'étranger, ils se battent contre les émissions de dioxine, c'est prendre un raccourci. En fait, ils militent pour la fermeture d'usines d'incinération de déchets ou pour un contrôle plus rigoureux. Car là-bas, les déchets ménagers sont transportés vers ces installations nauséabondes pour être brûlés. Bien que ces usines soient hermétiques, de la dioxine arrive à s'échapper pour se scotcher à l'homme mais aussi à l'animal. Et comme les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules, la dioxine aime s'accumuler. Si l'homme en a déjà inhalé, il peut cumuler simplement son taux de dioxine en mangeant une bonne poule atteinte elle-même de dioxine. Sans faire autant d'effort, il peut aller prendre l'air sur son balcon à chaque fois qu'on décide de brûler les ordures dans la cité. Je vous garantis le résultat. Alors plutôt que d'arrêter de fumer, devenez végétarien. Si on ne peut contrôler ce qu'on respire on peut surveiller ce qu'on ingurgite et visiblement, il est dangereux de manger de la viande par les temps qui courent.
