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"Nous demandons une réévaluation des tarifs !"
Ahmed Slimani, responsable du Syndicat des taxis à Alger
Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2009

Commençons par les réclamations des clients avant d'en venir à celles des chauffeurs de taxi : pourquoi c'est ce dernier qui décide de la direction à prendre, et surtout pourquoi il ne s'arrête que lorsque ça lui chante ?
Pour comprendre pourquoi la prestation de taxi peut être insatisfaisante, il faut voir dans quelles conditions le chauffeur de taxi travaille. J'ai été choqué de constater le taux important d'hypertendus dans le métier ! Souvent, ils n'arrivent pas à payer les mensualités de leur crédit automobile à cause des coûts des traitements. Ils sont harcelés par les policiers, ils voient leurs recettes réduites à moitié à cause des clandestins, ils n'ont pas de statut, etc. On nous insulte, on nous dit « ils n'ont pas besoin de travailler, ils ont gagné trop d'argent », mais voient-ils le policier qui te guette chaque fois que tu t'arrêtes pour prendre un client ?
Justement, on parle d'une éventuelle grève des chauffeurs de taxi après la présidentielle. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez vous ? Vous voulez augmenter les tarifs, par exemple ?
Pour la grève, on en discute. Rien n'est encore tranché. Mais les choses n'avancent pas, car nous avons fait plusieurs propositions, en vain. Il n'est pas normal, par exemple, qu'un taxi collectif facture la course à 80 DA (quatre clients) lors de trajets différents en distance et en temps, car il faut penser aux embouteillages devenus récurrents à Alger et au fait qu'il peut revenir vide. Nous avons demandé une réévaluation des tarifs pour le collectif (20 DA la place) à 30 ou 40 DA. Et pour les taxis places, pourquoi ne pas augmenter de 5 DA la course par individu, puisque, actuellement, transporter un client ou quatre revient au même tarif. D'ailleurs, selon la réglementation, la tarification est revue tous les deux ans, alors que là, les tarifs datent de 2002.
Vous êtes catalogués comme étant des artisans alors que vous payez des impôts comme des commerçants. Y a-t-il des avancées sur ce point ?
Les artisans sont exonérés de TVA et achètent leur matériel en hors taxe, or nous, on nous considère comme des artisans, mais on paie les impôts comme les commerçants. Pire, l'inspection régionale des impôts détermine ce qu'on doit payer selon notre adresse d'habitation. Si j'habite à Baraki et je travaille à Alger-Centre, je paierais moins d'impôts qu'un collègue qui habite Alger-Centre et qui travaille à Baraki !
Vous incriminez les taxis clandestins, mais ils rendent service, eux aussi, lorsqu'il n'y a pas de taxi !
Tant qu'ils ne touchent pas à notre métier, ça passe. Mais depuis quelques années, ils travaillent nuit et jour partout et souvent avec des tarifs de taxi collectif (20 DA la place) ! Et le drame, ce sont les faux taxis avec des faux numéros de série et une console ! Parfois, il s'agit d'agents des services de sécurité. On en a dénoncé quelques-uns. En vain. Pour remédier à cette situation, nous avons proposé des doubleurs : deux chauffeurs pour un seul véhicule pour assurer le même nombre de taxis – ils sont 11 500 à Alger alors qu'on compte environ 4000 clandestins – sur le marché. On pourra répondre ainsi à la demande, nuit et jour.
Les chauffeurs de taxi parlent des policiers comme leur bête noire. N'exagèrent -ils pas un peu ?
C'est vrai qu'on a l'impression qu'on ne contrôle que les taxis ! Nous sommes trop visibles. Un taxi peut faire jusqu'à une centaine de rotations par jour, c'est pour cela qu'il est plus souvent contrôlé qu'un conducteur normal. Un exemple : pour prendre un client, il faut se mettre à droite sans gêner la circulation, ce qui est impossible puisque dans tout Alger l'on stationne des deux côtés. Et là, le policier ne nous rate pas ! On a demandé qu'on nous libère des stations au niveau des endroits où les gens attendent. Mais on n'a pas eu de réponse.


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