Intrigués par d'impressionnantes couches brunâtres qui se s'étaient combinées, mercredi dernier aux eaux de la plage Ben Mhidi, à l'est de Skikda, plusieurs citoyens ont tenu à alerter la presse. L'éventualité d'une pollution par les hydrocarbures a même été appréhendée, d'autant plus que cette plage côtoie deux bras de chargement en off-shore (sea-line). Tenue au courant, la direction de l'Environnement a délégué le jour même une équipe pluridisciplinaire pour s'enquérir de près de la situation. Il s'avère finalement et selon les termes du compte rendu, qu'il ne s'agissait que d'une « quantité de larves de méduses qui donnaient un contour brunâtre à l'eau de mer ». Selon le même document, ce phénomène naturel, connu sous l'appellation de « bloom planctonique » se produit annuellement durant la saison printanière. Se voulant très rassurant, le directeur de l'Environnement va jusqu'à préciser que « Ce pic planctonique saisonnier n'a aucune relation avec la pollution mais plutôt avec les apports terrigènes de la pluie d'hiver et le soleil du printemps ». A relever que le même phénomène s'était déjà produit, en début de semaine, sur une grande partie des plages de Collo, à l'ouest de Skikda.