Des tonnes de gravats jonchent le bas côté du pont situé en contrebas de la cité Kouhil Lakhdar, menaçant l'écoulement naturel des eaux de l'oued enjambé par ce petit ouvrage qui constitue un passage incontournable pour rejoindre la route menant à Aïn El Bey. Les auteurs de ces actes condamnables à plus d'un titre sont connus même s'ils attendent généralement la tombée de la nuit pour commettre ce forfait qui dénature et enlaidit, par ailleurs, tout un environnement. Le voisinage pointe le doigt sur l'entreprise (ou les entreprises) qui effectue des travaux d'aménagement au niveau des locaux d'un centre commercial sur lequel pèse, par ailleurs, un certain nombre d'incohérences. A ce niveau de pollution, il est difficile de croire que les autorités compétentes ne sont pas au fait de ces pratiques inqualifiables d'autant que ces gravats s'amoncellent à 200 m de la sûreté urbaine de Kouhil Lakhdar dont le rôle est, pour le moins, d'alerter les autorités compétentes en mesure de prendre les décisions idoines pour placer les pollueurs devant leurs responsabilités.