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Les prix des légumes flambent de nouveau
Commerce :
Publié dans El Watan le 30 - 03 - 2009

Que d'effets d'annonce ! Les mécanismes de régulation du marché des produits de consommation ou celui des matériaux de construction, présentés l'année dernière comme étant des moyens efficaces pour mettre un terme aux pénuries et à toutes formes de spéculation, n'ont pas produit beaucoup d'effets sur le terrain. Bien au contraire, la rareté des produits, la spéculation et la flambée des prix sont toujours là. Le citoyen en souffre. Alors que le pouvoir d'achat s'érode de plus en plus, les petites et même les moyennes bourses peinent à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Les produits de base sont hors de portée. Un constat partagé par tout le monde. Le marché des fruits et légumes connaît, en particulier depuis le début de l'année en cours, une flambée sans précédent.
Tous les produits sont touchés : la pomme de terre entre 70 et 80 DA/kilo, la tomate à plus de 90 DA/kilo, l'oignon entre 45 et 60 DA/kilo, les carottes 60 DA… Cette tendance haussière touche aussi les viandes (plus de 800 DA/kilo) et les œufs (10 à 12 DA). Pourquoi une telle hausse des prix ? Le mécanisme de régulation mis en place, l'été dernier, n'a donc pas fonctionné ? Il faut rappeler d'abord que le gouvernement a décidé, en juillet 2008 et en pleine pénurie de la pomme de terre, de mettre en place un mécanisme de régulation du marché de cette denrée et d'autres produits de large consommation. L'objectif d'un tel mécanisme, tel qu'il était expliqué à l'époque, était d'aider les agriculteurs et d'absorber les surplus de production pour les remettre sur le marché en cas d'insuffisance. Cela en vue de réguler le marché et de rendre les prix de ces produits accessibles à toutes les franges de la société. Pour obtenir des explications à cette situation, nous avons contacté des responsables du ministère de l'Agriculture. Selon eux, le système de régulation des produits agricoles de large consommation (SYRALC) « a fonctionné ». « Ce système a pour objectif d'absorber la surproduction des produits tels que la pomme de terre, l'oignon, l'ail… « Nous avons stocké 120 000 t de pomme de terre qui est un produit périssable. C'est un produit qui tient 3 à 4 mois au maximum dans des chambres froides. La quantité stockée est remise sur le marché », explique Djamel Bechiche, chargé de communication au ministère de l'Agriculture.
Mais les prix demeurent toujours cher. Notre interlocuteur donne encore des explications : « Il ne faut pas oublier que les dernières pluies n'ont pas permis aux producteurs de récolter leur production à temps. Ils l'ont laissée sous terre et elle s'est affectée », estime-t-il, avant d'ajouter : « Nous sommes dans une période de deux saisons (soudure). La nouvelle production n'est pas encore arrivée sur le marché. » Ce responsable précise encore que « d'ici dix à onze jours, la nouvelle production sera commercialisée et les prix vont baisser ». « Je pense que nous aurons une excellente production », affirme-t-il. Et la tomate ? Djamel Berchiche affirme que celle-ci est un produit hors saison. « La tomate est produite sous serre. Et les coût de sa production sont élevés », enchaîne-t-il. Nous avons contacté le ministère du Commerce pour avoir des explications, en vain.
Flambée des prix du ciment
En 2008, le gouvernement a également mis en œuvre d'autres mécanismes qui, soutenait-il, mettraient définitivement fin à la spéculation. Celui tendant à réguler le marché des matériaux de construction est un autre exemple d'un système qui n'a pas marché. Décidé en octobre 2008, en réaction à une situation de crise, le mécanisme visant à réguler le marché du ciment n'a visiblement pas fonctionné. Les autorités voulaient, à travers ce mécanisme, maintenir les prix de ce matériau à 320 DA le sac. Il a alors plafonné les marges bénéficiaires pour le revendeur et décidé de contrôler les entreprises. Aujourd'hui, le prix a presque doublé.
Le sac de ciment coûte 700 DA, soit 1400 DA le quintal. Interrogé à ce sujet, le responsable du contrôle au niveau de la wilaya d'Alger, M. Lamari ne donne aucune explication. Selon lui, le système de contrôle au niveau de la wilaya fonctionne. « Nous n'avons qu'une seule cimenterie qui est celle de Raïs Hamidou. Et celle-ci est en difficulté », annonce-t-il. « Peut-être cette hausse des prix est due au manque de production », ajoute-t-il. Y a-t-il une faillite dans le contrôle des marchés ? Les stratégies gouvernementales ont-elles été mal conçues ?


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