Cap sur le logement rural participatif A l'instar des autres wilayas du pays, la crise du logement pèse de tout son poids sur le volet social de la politique locale à Souk Ahras et suscite un intérêt majeur chez les citoyens. La formule du logement rural participatif favorablement accueillie par les relogés de Berrel Salah, quartier défavorisé de la partie sud de la ville de Souk Ahras, concernera également les bidonvilles de Diar Ezzarga et de Fattouma Essouda et quelques autres agglomérations de la périphérie où existent encore des dizaines de constructions illicites. Celles-ci, ayant poussé comme des champignons pendant les deux décennies précédentes au point d'entraver l'extension du tissu urbain et de créer des situations litigieuses avec des présumés propriétaires de terrains, ont fait l'objet de mesures radicales en vue de repousser le fléau. Après le recensement aux résultats avérés initié par les services de l'APC, le programme de démolition des baraques mis en application depuis des mois et les enquêtes minutieuses menées par les différents services impliqués dans cette opération, «l'élaboration d'une banque de données est déjà possible pour la gestion de ce dossier de manière efficace», ont affirmé des élus APC/APW. Les zones rurales, notamment la bande frontalière, connaîtront la réalisation de centaines d'unités sur un projet de 6500 logements au profit de toute la wilaya renforcé, rappelons-le, par 2000 unités, projet attribué dans le cadre du programme des hauts-plateaux. Des réunions de travail provoquées par les responsables de la wilaya regroupant plusieurs directions, des instances techniques, le représentant de la BADR et des élus locaux ont été sanctionnées par un engagement pour la réalisation des projets dans les délais impartis. Nous venons d'apprendre, par ailleurs, qu'au moins 300 logements seront réceptionnés le mois de décembre. Les transporteurs de Berrel Salah en grève Une grève illimitée a été décrétée depuis trois jours par les transporteurs desservant la ligne Diar Ezzerga-Berrel Salah pour protester contre la décision de leur déplacement à proximité du marché à légumes, distant de quelques dizaines de mètres de leur premier lieu de stationnement. Bien que partiellement suivi, ce débrayage, décidé par les propriétaires des fourgons de type J9, a provoqué le premier jour de la grève quelques perturbations au niveau de l'axe routier Bendada-cité Ahmed Loulou. L'arrivée en force des taxis et des transporteurs clandestins a provoqué l'effritement de ce mouvement de contestation qui porte comme principale revendication, l'utilisation de la double voie du boulevard Amirat comme lieu de stationnement, sinon le changement de leur itinéraire.