Le DG a présidé une cérémonie de remise de diplômes aux majors des deux écoles et de baptème de promotion du nom et en hommage au martyr M. Belakhdar, sapeur-pompier de son état, assassiné par des terroristes au cours de l'exercice de fonction. Le colonel El Habiri a visité ensuite le chantier (à l'arrêt) de réalisation d'une école régionale. Satisfait de l'état d'avancement des travaux, il a donné son accord pour une enveloppe complémentaire de 8 milliards «très largement en dessus de ce qui a été requis», estime-t-on. A hauteur de près de 20 milliards, la future école, qui prendra en charge la formation des sapeurs-pompiers de Saïda, El Bayadh, Naâma, Djelfa et Laghouat, répond à son souci d'équilibre en matière de structures de formations. Sise en montagne, où les risques d'incendies de forêt sont insignifiants répondrait davantage aux besoins des zones à risques de l'industrie pétrochimique. Outre l'impact local en matière d'emploi, le DG a particulièrement insisté sur le souci de moderniser un corps très sollicités : «1700 interventions, plutôt 1700 bonnes actions par jour, c'est énorme et nous serons amenés à faire plus», estime-t-il. Selon le DG la Protection civile, qui compte plus de 3000 hommes, soit 1 pour mille habitants et en voie de couvrir la totalité du territoire national par l'implantation d'unités au niveau de chaque chef-lieu de daïra. «La présence féminine, très timide 200 sapeurs-pompiers (femmes) sera doublée et ira en augmentant au regard de l'importance accrue des interventions de proximité», précise-t-il. En plus des formations spécialisées dispensées par les structures nationales, le DG a fait état de l'octroi pour l'année prochaine de 600 bourses de formation dans le cadre de la coopération étroite avec la France. Cet effort de formation est soutenu par une modernisation des équipements, entre autres les moyens héliportés.Traitant des actions de la Protection civile à l'étranger, le colonel El Habiri a tenu à souligner qu'au lendemain du déclenchement du conflit au Liban, soit 4 jours après, plus de 200 sapeurs-pompiers algériens et 20 médecins tous volontaires, avec le matériel requis étaient fin prêts pour se rendre au Liban. «Nos vis-à-vis au Liban nous ont fait part que cela n'était pas nécessaire et que les besoins matériels étaient plus urgents, ce à quoi nous répondîmes.»