Elle avait commencé en mai dernier pour les exploitations agricoles irriguées à partir du barrage de Oued Fodda et en juillet pour celles alimentées à partir de l'ouvrage de Sidi Yacoub. Celui-ci, pour rappel, est utilisé également pour l'alimentation en eau potable du chef-lieu de wilaya et d'une dizaine d'autres communes, dont celles du littoral ouest. En juillet dernier, il emmagasinait 38 millions de mètres cubes sur une capacité de stockage globale de 280 millions de mètres cubes. Pour ce qui est de celui de Oued Fodda, il en disposait à la même date de 20 millions de mètres cubes, sur un volume de stockage de 160 millions de mètres cubes. Sur ces quantités, des quotas de 15,9 et 5 millions de m3 ont été respectivement dégagés des deux ouvrages pour les besoins de l'irrigation de 2 500 hectares d'arbres fruitiers, sur une surface de 5 000 hectares. Le reste des fellahs utilise, apprend-on, des forages pour les besoins de leurs exploitations agricoles. Les dotations d'eau mises à la disposition de l'office cette année s'avèrent suffisantes, selon un cadre du secteur, comparativement à l'année dernière où une séance d'irrigation seulement avait été accordée sur le réseau de distribution en raison de la sécheresse qui affectait la région. Toutefois, le manque d'apports hydriques sur les bassins versants des deux barrages persiste et l'on craint une sécheresse persistante qui nuirait à l'agriculture. Le problème risque encore d'hypothéquer la mise en service du projet d'extension du périmètre irrigué, qui devrait passer de 5 000 à 11 200 hectares, touchant pas moins de six communes limitrophes. L'ouvrage est en voie d'achèvement et pourrait être réceptionné en novembre prochain.
