La sécheresse persistante n'a fait qu'aggraver l'état de cet ouvrage qui souffre également de l'envasement et de faibles apports pluviométriques. La situation n'est guère reluisante au niveau du barrage de Oued Fodda, qui irrigue plus de 5 400 hectares de la plaine du Cheliff. Son niveau a baissé dangereusement, au point d'atteindre le volume mort qui ne dépasse guère les 6 millions de mètres cubes. Une quantité qui s'avère extrêmement insignifiante eu égard à sa capacité globale de stockage qui est estimée à 225 millions de m3. La sécheresse persistante n'a fait qu'aggraver l'état de cet ouvrage qui souffre également de l'envasement et de faibles apports pluviométriques. En fait, cette situation ne date pas d'aujourd'hui puisque le volume emmagasiné, bon an mal an, n'a jamais dépassé les 10 millions de m3. Les services agricoles, tout comme les fellahs, tirent déjà la sonnette d'alarme sur le sinistre qui menace l'agriculture. L'agriculture dans le rouge Le danger plane surtout sur l'arboriculture, notamment son fort potentiel d'agrumes qui a besoin de plusieurs séances d'irrigation en été, particulièrement durant la période allant de mai à septembre. Cela réclame des solutions d'urgence pour faire face au danger qui guette les arbres fruitiers dans la région. Tout aussi concerné par le problème, l'office de l'irrigation a préconisé, de son côté, des transferts d'eau à partir du barrage de Tissemsilt, situé en amont de celui de Oued Fodda. La demande est, nous dit-on, à l'étude au niveau du ministère des Ressources en eau. Le second barrage que compte la wilaya est, quant à lui, réservé à l'alimentation en eau potable de plusieurs communes, avec une disponibilité de 31 millions de m3.