A la Direction des mines et de l'industrie (DMI), on ne jure que par la nouvelle loi qui semble inaugurer une ère nouvelle pour le secteur qui subit les contrecoups de la conjoncture actuelle caractérisée par un marasme total. La nouveauté de cette loi, qui date pourtant du 3 juillet 2001, est d'avoir créé un engouement certain parmi les investisseurs et qui a permis, à la faveur de ces nouvelles dispositions, d'obtenir huit autorisations d'exploitation. « Il s'agit, nous déclare le responsable de la DMI, d'exploitations de grande capacité », allant de 250 m3/h à 400 tonnes/h, capables de porter la capacité théorique globale à 1 500 000 m3/an. Mais la production réelle variant d'une année à une autre est estimée en moyenne à 800 000 m3/an. Ces huit nouvelles unités - dont une est entrée en phase d'exploitation, alors que les autres suivront fin 2005-début 2006 -, nous explique le directeur de ce secteur, viendront se joindre aux seize unités existantes, permettant ainsi de doubler le rendement et de porter la capacité théorique globale à 2 700 000 m3/an. Selon le même responsable, ces gros projets d'investissement vont générer 250 emplois directs et un millier d'emplois indirects. Cette opportunité profitera à la wilaya ainsi qu'à celles limitrophes, relève notre interlocuteur. Les nouvelles dispositions - soucieuses du respect de l'environnement et de sa préservation - font en outre obligation de remettre tout en état. Une fois le projet d'exploitation fini, le site sera rendu à une vocation agricole ou il accueillera un projet de plantation forestière. Revenant sur les raisons qui ont su capter l'intérêt des investisseurs, le directeur de la DMI en a dénombré trois au moins : la facilité accordée aux investisseurs potentiels, par la DMI, pour leur installation sur le site désigné et leur accompagnement dans l'investissement par des conseils techniques ; la qualité de l'agrégat ; la situation géographique de la wilaya que sa proximité d'Alger rend stratégique. Des raisons qui font lorgner les investisseurs du côté d'un autre matériau de construction : la brique. Ainsi, quatre briqueteries verront bientôt le jour. Seule contrainte de la nouvelle loi : le lancement des travaux d'exploitation un an après l'obtention du titre d'exploitation. L'ancienne loi accordait cinq ans au promoteur. Cette mesure permet de juger du sérieux et de la volonté de l'investisseur de passer à l'exécution de son projet. Elle s'inscrit dans une dynamique visant à faire saisir les opportunités existantes aux hommes de bonne volonté et à promouvoir par l'investissement le développement économique du pays.