Le projet d'aménagement de l'ensemble urbain « Le Regina » va démarrer prochainement car des deux entreprises soumissionnaires ont finalement été départagées. C'est finalement l'entreprise chinoise « CSCEC » qui a décroché le marché en faisant la meilleure offre, dit-on, avec, à la clef, un délai de réalisation de huit mois. Celle-ci a d'ailleurs choisi aussitôt sa base de vie où bientôt les engins vont entamer les travaux pour réaliser une galerie marchande souterraine, suivie par d'autres réalisations comme le parc automobile et l'aménagement du centre des archives. Estimé à 20 milliards de centimes, le projet global devrait permettre, lit-on dans un communiqué de la wilaya, de « redonner du lustre à une cité millénaire » qui commençait à pâtir des conséquences d'une urbanisation sauvage. Le projet qui suscita au départ certaines inquiétudes semble agréer les faveurs des riverains puisque aucune contestation n'a été signalée. Selon le chef de l'exécutif de la wilaya, des désagréments seront à coup sûr occasionnés aux usagers de la route et aux citoyens, mais le projet une fois achevé permettra, en plus de la création d'emplois permanents et temporaires, de lever certaines contraintes dues au trafic routier et de recréer un cadre de vie autrement plus avenant qui contraste avec cet environnement agressif qui caractérise la ville. Subsiste, malheureusement, un aléa de taille que les responsables locaux appréhendent : il s'agit des retards dans l'exécution de certains projets, comme celui des 500 logements AADL pour lequel Mered Brahim dit « réserver des suites car certaines clauses du contrat n'ont pas été respectées. » Des clauses portant, notamment, sur l'emploi d'un certain nombre d'ouvriers au chômage.