Les contestataires pestent contre ce qu'elles considèrent comme «un laxisme et un immobilisme des gestionnaires». Une manière d'exprimer leur «ras-le-bol face à cette situation intolérable». Les étudiantes soutiennent mordicus qu'elles «ne céderont que lorsque leurs revendications seront prises en considération». Selon le communiqué en notre possession, «les problèmes ne manquent pas.» «Tout d'abord, l'hygiène est déplorable, les toilettes sont très sales et certaines résidentes en ont payé les frais et ont été infectées. Le restaurant, quant à lui, n'observe pas les règles élémentaires de l'hygiène.» «En cette période hivernale où les principales vitres sont cassées, sans chauffage, ni éclairage, les filles endurent un calvaire quotidien aggravé par la présence de rats qui circulent en toute quiétude, semant la panique parmi les résidentes.» «Enfin, l'ambulance dont dispose cette cité U n'est opérationnelle que durant la nuit. Les étudiantes prises de malaise ou en période de crise, durant la journée, sont abandonnées à leur triste sort», déplorent encore les étudiantes.