Située à 23 km à l'ouest de Constantine et s'étendant sur une superficie de 150,7 km2, la commune compte une population de plus de 18 000 habitants. Le chef-lieu est desservi en AEP à partir d'un réseau en amiante dont certaines parties, sous-dimensionnées, remontent même à l'époque coloniale, ce qui a toujours engendré des perturbations dans les quartiers situés dans la partie supérieure de la ville. Selon le P/APC, Mahfoudh Seguia, l'étude de la rénovation du réseau d'AEP d'Ibn Ziad Centre et de l'ancien village est déjà finalisée et sera lancée dans les prochains jours avec une première estimation de 6 millions de dinars. Cette opération aura à améliorer des réseaux défaillants en attendant de prendre en charge les mêmes soucis pour les citoyens des localités de Bab Trouche, El Karia et El Ferroudj. Ces dernières, qui comptent les plus importantes concentrations de population en dehors du chef-lieu de la commune, ont bénéficié d'un programme de rénovation du réseau d'assainissement lancé au dernier trimestre de l'année 2006 pour une enveloppe de 13 millions de dinars. En vue d'évaluer son plan communal de développement pour l'année 2007, la commune vient de lancer divers projets dans plusieurs secteurs. Il est prévu, selon le programme établi par l'APC, la réfection extérieure du centre culturel d'Ibn Ziad, la réhabilitation extérieure du stade communal et la réalisation de cinq aires de jeux. Dans le volet éducation, la commune a pris en charge les travaux de réfection de cinq écoles primaires dans les localités de Farallah et El Karia, et les mechtas de Aïn Trab, El Ferroudj et Mohamed Abbès. Des chantiers seront entamés pour la protection des ouvrages hydrauliques ainsi que la réalisation d'un dalot qui permettra d'évacuer les eaux de l'oued Defla qui traverse la commune et devient une source d'inondations durant la période des pluies. On apprend par ailleurs qu'une commission est à pied d'œuvre pour finaliser le budget préliminaire de la commune afin de le soumettre, dans une dizaine de jours, à l'étude et l'approbation des membres de l'Assemblée communale. Beaucoup de choses restent à faire pour les localités d'Ibn Ziad, dont la population, en majorité de condition modeste, souffre encore de l'isolement, surtout que le réseau routier, à l'instar de celui des «petites communes» déshéritées de la wilaya, est en nette dégradation. En dépit des efforts fournis pour désenclaver les populations des mechtas éloignées, ces dernières réclament toujours leur alimentation en gaz et en eau potable, et surtout l'amélioration de leur cadre de vie.