Ainsi en a décidé le comité de facilitation lors d'une réunion tenue lundi dernier, visiblement motivé par le souci de faciliter l'opération de rempiétement des quais à désaffecter qui peine à démarrer. Prévue en juin, puis décalée au mois d'octobre, elle n'arrive toujours pas à se concrétiser, sa progression étant à peine au stade de l'installation du chantier. Il semble que désormais, les conditions de relance du projet sont mieux réunies, l'entreprise Cosider, à qui est dévolue la maîtrise d'œuvre, s'étant engagée à amorcer le battage des pieux avant la fin du mois et d'entamer la drague des fonds par voie terrestre de la partie limitrophe aux quais, considérée comme impérative pour la reconstruction de ces deux quais, sujets depuis plusieurs années à un fort affaissement. Pour parer aux effets de cette délocalisation, il a est retenu l'idée de mettre en place une navette de bus pour assurer le transport des passagers du nouveau lieu embarquement- débarquement vers la gare maritime au sein de laquelle seront maintenus cependant les postes de contrôle des douanes et de la police des frontières. Sa mise à l'épreuve entrera en vigueur dès l'arrivée du prochain car-ferry, le «Casanova», attendu le 2 mars en début de matinée. Elle durera jusqu'à la fin du chantier prévue dans 14 mois. Les quais 12 et 13, selon les responsables du port, ont déjà suppléé des situations d'urgence semblables.