Cette situation est, dit-il, la conséquence du refus de nombreux citoyens de s'acquitter de cet impôt qui est pourtant très important. L'hygiène des citoyens et la propreté de la ville ont un coût, semble suggérer le DAL. Mais lorsque celui-ci révèle que parmi les mauvais payeurs figurent un grand nombre d'élus (une centaine), toutes couleurs politiques confondues, l'on comprend assez aisément pourquoi la TEOM n'atterrit que rarement dans les caisses désespérément vides des recettes communales. Les élus devraient donner l'exemple, dirions-nous. Pas étonnant donc que le système de nettoiement et d'enlèvement des ordures ménagères soit resté figé durant ces dernières années. Dans de nombreuses localités de la wilaya, notamment à Sidi Bel Abbès, le manque d'hygiène est flagrant dans certains quartiers. Que faire alors ? Le DAL propose, avec beaucoup d'enthousiasme, des ponctions sur les indemnités que perçoivent les élus encourageant l'expansion de la saleté. Le wali, pour sa part, estime plus approprié d'interdire aux élus qui entravent l'hygiène publique de se porter aux prochaines élections locales. Question: parmi ces deux propositions, laquelle résoudra le problème de l'hygiène dans nos villes et villages ?