L'OMA, qui était considéré comme étant un cadre de luxe tout au début de la saison, n'est plus en fin de compte que l'ombre de lui-même. Les Arzewiens qui avaient tous les pronostics en leur faveur pour jouer les gros bras de cette poule, sont actuellement dans une position qui ne plaide guère en leur faveur. A sept rounds du baisser de rideau, l'Olympique n'a pas encore assuré son avenir au sein de la Nationale Deux, car étant menacé par le MOB qui n'a pas encore dit son dernier mot et de surcroît avec un match en plus à jouer. C'est tout dire que la bande à Hamaïzi n'a pas encore trouvé le bon chemin menant à la lumière. Les abysses semblent être devenues une véritable tare pour les Pétroliers qui, il faut le dire, sont passés carrément à côté de leur sujet durant l'actuel challenge de la Deux. Il est loin le temps où l'OMA dictait sa loi dans ce palier, engendrant des sueurs froides à ses vis-à-vis et cela, quels que soient le gabarit de ces derniers. C'était sous l'ère de Chérif El Ouazzani qui a préféré, en pleine saison, abandonner son équipe et rejoindre son ancienne équipe, le MCO. Deux saisons plus tard, l'OMA est scotché à une peu reluisante place de 15ème, laissant le soin aux moribonds MOB et OMR fermer le classement général. En 25 manches, les Bleus d'Arzew n'ont récolté que 23 points qui, il faut le dire, sont loin de leur objectif initial, c'est-à-dire jouer les buteurs du classement. Avec 5 matchs gagnés, 11 nuls et 12 glissades, l'OMA n'a pas fière allure, lui qui pouvait faire mieux que de se glisser actuellement dans la peau d'un faire-valoir de luxe. Et pourtant, cette équipe avait la possibilité de mettre tous les atouts en sa faveur, mais en fin de compte, s'est retrouvée les pieds lestés de plomb au grand désarroi de ses nombreux supporters qui ne s'attendaient point à ce coup de massue. Les Maddani, Semmache, Rekkab, Si Moussa, Benkrama, Lessoued et autres avaient fière allure sur le papier, mais sur le terrain, c'était une paire de manches qui s'apparentait à une véritable glu qui leur collait aux basques et cela, malgré quelques coups d'éclat établis ça et là. Les Pétroliers, pour sauver la mise, n'auront d'autres choix que de faire le plein pour le restant de la compétition s'ils ne veulent point connaître leur énième désillusion qui peut les catapulter aux fins fonds des oubliettes. Dommage pour cette équipe qui pourtant a montré de réelles capacités lors de ses deux derniers matchs fignolés face, respectivement, au MCO et au WAT. Les Hamraoua et les Zianides peuvent en témoigner lorsqu'ils ont eu affaire à une équipe qui les a fait douter et qui peuvent aspirer à mieux. L'OMA saura-t-il renverser la vapeur et sauver sa peau des affres de la relégation et oublier de facto cette compétition qui, il faut le dire, a été aux antipodes de ses ambitions et de ses possibilités ?