Après l'imposition d'une taxe – depuis l'été dernier – aux nouveaux acquéreurs de véhicules neufs, ces derniers seront désormais appelés à passer par un contrôle chez l'ingénieur des mines avant sa mise en circulation. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales vient d'instituer une mesure qui oblige le nouvel acquéreur à soumettre son véhicule neuf avant son immatriculation à un contrôle supplémentaire. C'est ce qu'a indiqué hier à la Chaîne III de la radio nationale, le sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports, Tahar Messaoud Nacer, précisant qu'il s'agit d'une « réception à titre isolé ». Son explication : « Une réception à titre isolé c'est un contrôle du véhicule pour confirmer la concordance du véhicule avec les spécifications techniques. » Plus explicite, il ajoute que « toutes les mentions, toutes les spécificités inscrites sur la fiche technique du véhicule doivent être vérifiées par l'ingénieur des mines ». L'orateur a tenu à rappeler que « la réception à titre isolé ne concerne exclusivement que les véhicules qui ont été soumis à une modification ou une transformation ». Et à ce titre, Messaoud Nacer prend l'exemple des véhicules pour lesquels on a procédé au changement de leur source d'énergie ou à l'installation d'un kit GPL. Mais cette fois, cette procédure a été élargie pour tous les véhicules. On se demande pourquoi une telle mesure qui va poser, encore une fois, des désagréments aux nouveaux acquéreurs. N'est-ce pas les concessionnaires qui devraient être contrôlés par l'Etat au lieu que cela incombe aux acquéreurs de faire les frais de cette nouvelle mesure ? Pour Messaoud Nacer : « Il faut filtrer et non pas verrouiller le marché des véhicules en Algérie. »