Le syndicat a reporté ce mouvement par respect à cette décision, a ajouté le président lors d'une rencontre au CHUO. Rappelons que cette grève a été décidée par le Syndicat National des Praticiens de Santé Publique (SNPSP) suite à la rupture du dialogue et des négociations avec la tutelle, sur une plateforme de revendications socioprofessionnelles. Cette plate-forme, selon les représentants syndicaux à Oran, comporte une dizaine de revendications parmi lesquelles l'élaboration et la promulgation du statut particulier du praticien, la revalorisation de la prime de garde et la généralisation de la prime de contagion, entre autres. D'autre part, pour ce qui est du problème des médecins urgentistes exerçant au niveau des UMC et des différents pavillons du CHUO, la situation est débloquée à partir d'aujourd'hui, a indiqué le président du bureau du SNPSP. Appliquer la loi Une réunion de concertation a eu lieu, hier dans la matinée, au niveau de la direction de l'hôpital. Selon la même source, il a été convenu, entre les représentants du CHUO et du bureau du Syndicat, que les gardes au niveau des UMC et des pavillons du CHUO soient généralisées, à partir du 1er juin, à l'ensemble des médecins généralistes qui sont au nombre de 80, au lieu des treize. Par cette mesure, a relevé un syndicaliste qui a pris part à la rencontre, il s'agit uniquement d'appliquer la loi pour ce qui est des gardes et de repartir le travail entre les médecins. Cette charge était imposée uniquement aux treize médecins généralistes praticiens qui assuraient à eux seuls les permanences au sein des UMC depuis une décennie. Selon un médecin généraliste assurant la permanence au sein des urgences médicochirurgicales, ce service reçoit en moyenne plus de 150 malades, des accidentés ou autres cas par jour. Les autres services des urgences des polycliniques, a indiqué le président du syndicat, chôment à longueur de journées. Sur ce plan, le syndicaliste a lancé un appel au DSP pour prendre des mesures afin d'assurer les gardes, notamment le soir, sachant que les polycliniques sont implantées à proximité des sûretés urbaines, et que les malades soient orienter vers ces structures sanitaires qui sont dotées de moyens humains et matériels.