Ils ont réussi et ils ont fini leur combat pour la création d'une réserve naturelle en zone steppique. L'Association scientifique des jeunes découvertes de la nature a porté le projet de bout en bout, grâce au financement par la commission européenne dans le cadre du projet ONG2 et le ministère de la Jeunesse et des Sports. Ainsi et pendant un an, les responsables du projet, dont Bouzenoun Ferhat , directeur de l'association, ont développé une stratégie basée sur l'éducation environnementale des populations et sur la promotion des trois sites du projets : le lieu de découverte des traces du dinosaure de Rouis Edjir, la forêt fossilisée et la réserve naturelle en zone steppique de Nefikha. Ces trois sites ont été mis en valeur et sont devenus des pôles d'attraction en matière d'écotourisme. Puis la commune de Sfissifa est sortie de l'anonymat et de l'isolement. En octobre dernier, l'association a organisé un stage de 5 jours destiné à former une vingtaine d'animateurs et d'écoguides en éducation environnementale. A l'issue de cela, elle a créé le Club écologique de Sfissifa qui a attiré une dizaine d'enfants et de jeunes. « Le directeur de l'environnement, le wali et les responsables locaux ont fortement applaudi ce travail de longue haleine », nous assure le directeur de l'association. Un bel élan qui pourrait faire germer d'autres projets de ce type.