La cité Aïn Ouaâd-Allah a été, encore une fois, submergée par les eaux pluviales ces dernières 48 heures. Encore une fois, les eaux en furie ont charrié les immondices, des branches d'arbres et autres objets hétéroclites pour transformer toute l'agglomération en bourbier. Pendant plusieurs heures, la circulation des véhicules, voire l'accès pour les piétons vers la cité, ont été sérieusement perturbés. Le président du comité de quartier du lotissement social Champ de tir, Haïdine Z., a déploré l'existence de plusieurs anomalies dans l'aménagement urbain et la viabilisation de cette partie défavorisée de la ville. « Les avaloirs, installés depuis l'attribution du lotissement, n'obéissent à aucune norme. Leur installation dans ce quartier est purement décorative. Que dire de leur entretien qui devait se faire il y a des mois », a-t-il indiqué avant de signaler des fuites d'eau causées par des défaillances dans la conduite principale du réseau d'alimentation en eau potable.