Le Tribunal arbitral sportif d'Alger a réhabilité Feriel Salhi dans ses droits et fonctions de présidente de la fédération algérienne d'escrime (FAE). Pour rappel, l'intéressée et son bureau avaient été destitués « de manière illégale et anti-réglementaire », n'ont cessé de souligner la présidente et ses collègues élus, et ce, à l'occasion du dernier renouvellement des instances et structures du mouvement sportif national. Feriel Salhi et ses camarades n'ont jamais accepté cette « sentence ». Ils ont interpellé toutes les parties concernées, sans résultat. Convaincus que seul le TAS d'Alger pouvait les rétablir dans leur droit, ils ont déposé une requête auprès de cette instance. Il y a lieu de souligner que le bureau fédéral, présidé par Feriel Salhi, avait sollicité à maintes reprises les services du ministère de la jeunesse et des sports pour que le droit soit rendu, en vain, obligeant ainsi la présidente déchue à recourir à l'arbitrage du TAS d'Alger. La réponse est tombée en fin de semaine, rétablissant Feriel Salhi et les membres de son bureau dans leur droit. Terrible camouflet pour ceux qui ont « concocté » le projet d'éviction de la présidente, que le TAS vient de réhabiliter. Contente de l'issue du combat, Feriel Salhi dira : « J'ai été effectivement destinataire de la sentence du TAS algérien, qui nous a réhabilités moi et mon bureau de plein droit et annulé les élections du 30 janvier 2009 et leurs résultats ». Commentant le verdict du TAS, la présidente souligne : « C'est plus qu'une réponse à une ‘'hogra'', car le fait de valider des élections entachées d'irrégularités et une assemblée générale non conforme, incrimine ceux qui en sont les auteurs, ceux qui ont cautionné et surtout ceux qui prétendent être les garants de la réglementation. » Forte de cette décision, Feriel Salhi représentera la fédération algérienne d'escrime à l'assemblée générale du comité olympique algérien (COA) le 30 avril prochain, en attendant la tenue d'une nouvelle assemblée générale de la FAE conforme à ses statuts.
