Après Ta-mokra, les communes d'Akbou et Ouzellaguen viennent d'être raccordées, à leur tour, partiellement au réseau de distribution d'eau potable à partir du barrage de Tichi-haf. L'ouverture des vannes a eu lieu mercredi dernier par le wali de Béjaïa et le président de l'APW, en présence du directeur de l'hydraulique et les autorités locales des deux daïras concernées, qui ont procédé ainsi à la mise en service du renforcement de l'AEP de ces deux communes. Ce renforcement partiel touche 60% des foyers de la ville d'Akbou, les 40% restants devant être raccordés en août prochain, nous a-t-on appris. Dans la deuxième commune, la mise en service a concerné l'AEP d'une partie basse d'Ouzellaguen, soit 30% des foyers ; les 70% qui restent seront raccordés dans six mois puisque les travaux sont en cours. Cette opération permettra, en première phase, d'améliorer la capacité de stockage des deux communes de l'ordre de 30% et d'augmenter la plage horaire de la partie basse d'Ouzellaguen jusqu'à atteindre le H24. Ceci en attendant la concrétisation de la seconde phase qui permettra de couvrir les besoins de la population d' ici la période estivale. La première phase du projet de transfert des eaux du barrage de Tichi-haf prévoit, pour rappel, l'alimentation de sept communes du couloir Akbou-Béjaïa, d'ici l'été prochain. Par ailleurs, une séance de travail a été tenue à Ouzellaguen, à l'issue de cette mise en service partielle des réseaux d'AEP, entre le wali et le président et les élus de l'APC d'Ouzellaguen. Cette rencontre a permis d'activer le lancement du programme de 611 logements pour la résorption de l'habitat précaire au niveau de cette commune. En effet, trois sites ont été récupérés et dégagés par l'APC mais dont la superficie ne peut accueillir que la moitié des logements. Le responsable de l'Opgi a été instruit afin d'entamer dans l'immédiat les études pour la réalisation de ces logements au niveau de ces sites pour gagner du temps et pouvoir lancer le projet en attendant de trouver du terrain pour achever tous le programme retenu au profit de cette commune. Cinq sites de recasement sont recensés dans le cadre de l'opération résorption de l'habitat précaire dans la commune d'Ouzellaguen. Ils renferment 554 bâtisses et 646 familles, d'après une source au niveau de la daïra. Une démolition des maisons précaires a été entamée au niveau de la cité Si Nacer, et 44 logements OPGI, destinés au relogement des familles concernées, ont été attribués. Avant cette séance de travail, le wali a visité l'une des cités de recasement de la commune où il a rencontré des citoyens qui lui ont fait part de leurs vœux de pouvoir disposer de logements de type F3 et F4 notamment pour les familles nombreuses. « Le ministère concerné sera saisi pour cette suggestion » a promis le wali.